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Robelmont

Un illustre et inconnu Robert fut probablement son fondateur. Ne trouve-t-on pas avant 1800 Robermont, ce qui nous amène à traduire aisément et géographiquement d'ailleurs, le mont Robert, "Roberti Mons" d'après l'étymologie latine.

Ce n'est qu'après 1850 que le nom de Robelmont est définitivement adopté et seul subsiste. Ce mont Robert s'étire de l'altitude 240 à l'altitude 350 mètres.

Bellevue : le nom traduit le vaste horizon déployant le magnifique panorama qui embrasse les vallées du Ton, de la Vire et de la Chevratte, les hauteurs du bois de Guéville, de Bampont et de Montquintin. Anciennement, ce lieu s'appelait la barrière. Située le long de la route allant de Croix-Rouge à Virton, les charretiers devaient s'y arrêter et payer leur droit de roulage au préposé à la perception de cet "octroi". Le grand nombre de ces maisons dites "barrières" montre combien les voyages et surtout le commerce étaient entravés, même à l'intérieur d'une région.

Berchiwé : Berg = montagne et Wez se rapprochant de gué ou passage d'eau - traduction plausible d'après la topographie de l'endroit, situé entre deux collines assez escarpées, a connu ses heures de célébrité avec ses forges et son moulin.

Harpigny : Hart = bois sur les hauteurs, et Ygny = manoir d'où l'expression "Manoir sur la montagne boisée", point culminant du territoire de Robelmont.

Verly : exploitation rurale.

Robelmont a formé une seule commune avec Houdrigny, Villers-la-Loue et Sommethonne, séparation qui daterait du 5 avril 1841. Ainsi 135 ans plus tard, on recommence avec en plus Gérouville et Meix-devant-Virton. A propos, ne serait-ce pas le moment de changer la dénomination de Meix, pas plus devant que derrière Virton et donner naissance à … Meix en Gaume, pourquoi pas?

Partout cela bouge. Des mini-fusions amorcées avant la lettre vont se trouver intégrées dans le grand Meix.

Tout sera mis en commun : les richesses naturelles entre autres, la forêt, l'eau - pourquoi pas un plan d'eau entre Berchiwé et Meix, si mini soit-il, mais attirant les touristes voulant goûter au charme de nos paysages bien gaumais : vallées étroites, ruisseaux vagabondant parmi les saules aux truites tant convoitées, les panoramas découverts en errant de Sommethonne à Robelmont en passant par Gérouville.

Une comparaison :

Vers 1750, le dénombrement donnait :
54 maisons - 61 cultivateurs - 2 couteliers - 6 affineurs - 13 forgerons - 2 maréchaux - 1 tailleur - 1 tisserand - 2 membres du clergé séculier.

En 1974, nous avons relevé :
54 foyers - 5 cultivateurs - 17 ouvriers - 13 employés - 7 commerçants - 2 médecins - 1 architecte - 10 enseignants.

(Abbé N.J. LENOIR)