Houdrigny
Le seigneur d'Houdrigny devait résider au château de Beauregard.
Dans le dénombrement de 1656 (à l'article de Meix), on lit : Jean Connerot fondeur au fourneau de Berchu. Berchiwé vient sans doute de Berchu, ruisseau guéable de peu de profondeur. Très connu pour ses forges, Berchiwé aurait eu au 17è siècle une fonderie de canons très réputée.
Le 11 février 1752, entre 7 h et 8 h du matin, il y eut un tremblement de terre.
A Houdrigny, au milieu du village, se trouvait une potence (pilori) de 5 à 6 pieds de haut, avec une chaîne et un collier de fer; on y attachait les maraudeurs de jardins et les pillards de campagne.
Avant la Révolution Française (1789), Houdrigny et Villers formaient deux mairies séparées et dépendaient du curé de Thonne la Long, évêché de Trêves; du 15 octobre 1808 au 20 septembre 1823, notre village fit partie du diocèse de Metz avant d'être rattaché au diocèse de Namur.
Villers, Houdrigny, Robelmont et Sommethonne ont constitué une seule commune comptant 1.387 âmes en 1841, soit 200 de plus que cent ans plus tard. Sommethonne était la plus peuplée, puis Robelmont, Houdrigny et Villers-la-Loue.
(Abbé N.J. LENOIR)